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Les jardins de Calude
28 août 2013

Quant au chemin de fer, n'en parlons pas

Je n'ai plus beaucoup l'occasion, malgré mon dernier poème "embouteillages" de voyager encore en voiture, mais je ne vous parle pas des chemins de fer, dont je pourrais aussi faire un roman ! Embarquée jeudi à bord du train Pau-Paris, après un départ à l'heure et sans problèmes, on est arrêtés en rase campagne sans explication . Au bout d'un quart d'heure, le train redémarre , mais à vitesse tellement ralentie que les voitures nous dépassent (bravo pour un TGV) Et ceci sur de longs kilomètres. Cause : défaut de signalisation . Résultat : 3/4 d'heure de retard. A Bordeaux, une dame revendique ma place, effectivement elle a bien le même billet, même voiture, même place. Sauf que je me suis trompée d'un jour, j'aurais dû partir le lendemain !! Plus de place dans le TGV, j'ai terminé sur un strapontin, avec un jeune homme en colère qui ne savait pas qu'une place non assurée pouvait le faire voyager debout !  Le contrôleur me dit que c'est comme si je voyageais sans billet, enfin, il n'insiste pas, il me dit juste de changer mon billet à Paris. A Paris, vu le retard, j'ai tout juste le temps de monter dans mon train, en espérant que le contrôleur n'y verra rien. Mais c'est la première chose qu'il remarque : vous savez quel jour on est ? Je mens honteusement : non, pas vraiment ? Le 22 et votre billet est pour le 23, on ne vous a rien dit dans l'autre train ? Je réponds avec aplomb : non, rien ! Bon, ça va pour cette fois. Et il déchire le billet. Les ennuis auraient pu s'arrêter là, si un pochard au pieds nus et crasseux ne s'était installé en face de moi. Il dort à poings fermés d'un sommeil un peu louche. Impossible de le réveiller. Le contrôleur parle d'appeler le SAMU et de stopper le train en rase campagne : je crie : ah, non, surtout pas (j'ai encore une correspondance à prendre à Nancy) A peine reparti, notre ivrogne se réveille, je cours chercher le contrôleur. En fait, il voyage sans billet et a sans doute simulé le coma ! C'est la dixième amende qu'il se paye, la prochaine, c'est une comparution immédiate. L'ivrogne me demande de l'argent pour s'acheter un sandwich, j'obtempère, pour ne pas avoir d'ennuis à la gare, étant donné qu'il descend à la même. C'est un jeune qui n'a pas l'air très méchant, mais c'est triste de voir de tels spectacles ! Non, on ne peut pas dire que les voyages en train sont paisibles. Et je pourrais raconter des tas d'anecdotes de cet acabit. Ma distraction m'a coûté de voyager inconfortablement en plein mal de dos, ça m'apprendra à regarder les horaires et pas les dates de départ...De surcroît, je n'ai pas pu me faire rembourser mon billet, puisque la date n'était pas la bonne ! Et j'en ai été de 5 euros, si l'on compte le sandwich du pochard et le billet de métro pour le gars du train menacé de louper sa correrspondance. Enfin, je suis arrivée chez moi à bon port, c'est déjà ça  !!

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Commentaires
P
quel voyage !!!! ce n'était pas reposan
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P
Oui, et déforment le dos des pauvres étourdies assises pendant 3 heures sur un strapontin !!
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M
les voyages forment la jeunesse, hi, hi, !
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