2 novembre 2011
A l'eau rougie de mes paupières
A l’eau rougie de mes paupières,
ruisseau qui déferle en torrents sur tes cheveux défaits,
comme liqueur amère, comme soir bleu d’avril
qui s’accroche à ton corps,
à tes seins nus offerts,
plus beaux plus blancs que blancs rochers.
Au soir ému d’un jour qui meurt,
sourire en pleurs au diamant d’un clair de lune,
à l’arc-en-ciel jouant entre tes cils,
à la lumière oblique qui s’enroule à tes pieds
comme au dernier soleil fines gouttes d’embrun
s’écrasant sur ta peau plus douce que mes larmes.
cloclo, 2 novembre
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