29 avril 2011
CONTRASTES
En un éclair, je vois passer
sur ton visage, O bien-aimé
tant de chaleur, tant de lumière
tant de sourires et tant d'orages,
glisser comme en jeu de miroirs
le jour, la nuit, la mort, la vie,
se bousculer au même instant
la paix, la joie et le tourment,
l’hiver, l’été et le printemps.
Tu es le même et différent
tantôt sage et tantôt fantasque
soleil, nuages, vent et bourrasque,
rien ne t’étonne, tout t’ébahit,
tu es le point sur l’Infini,
mon libitum et mon point d’orgue,
ma libido, mes accalmies,
tu es ma joie, mon euphorie,
mon calme plat, mes insomnies,
contre ta chair toute blottie,
j’oublie jusqu’au bruit de la pluie,
j'oublie jusqu'au bruit de la pluie.
cloclo
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