RETOUR A AQUILA

Carla a décidé de rentrer chez elle, o pas pour longtemps, juste le temps d 'aller faire un petit tour sur les ruines d'AQUILA, un village italien détruit par les tremblements de terre (elle ne risque plus rien, aucun autre séisme n'est annoncé). Cela lui permettra d'aller promener ses signes extérieurs de richesses (dont un sac à 30 ooo euros) au milieu d'une population qui a tout perdu, voire quelques membres de leur famille. Je veux bien croire qu'un tel spectacle lui déchire le coeur, mais on n'a pas besoin d'être première dame de France pour être à ce point touchée. Je le fus aussi au moment de l'événement, mais je n'ai pas eu l'indécence d'aller étaler mes richesses (que je n'ai pas, d'ailleurs) au milieu des ruines. Il suffit d'un engagement à distance de la France à allouer un budget pour cette population touchée en plein coeur. On en a marre de la voir partout, et à des endroits où elle n'a rien à faire. Sa place est sur les podiums et les défilés de mode, c'est là où elle est le mieux, je crois. Quant à ses chansons insipides et stupides, qu'elle les sussure dans le creux de l'oreille à son mari pour l'endormir, pas de problème, ça lui permettra de s'endormir plus vite, mais de grâce, qu'elle ne nous impose pas sa présence à des endroits où elle n'a que faire. Je vous joins l'article du parisien d'aujourd'hui sur la question. Vous verrez que les Italiens eux-mêmes ne sont pas tendres avec leur ancienne concitoyenne ! cloclo

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En marge du G8, et 24 heures après la visite des « premières Dames », emmenées par Michelle Obama, sur les ruines de l'Aquila (Italie), Carla Bruni-Sarkozy va en faire de même vendredi matin. Mais la venue de l'épouse du président de la République dans cette ville frappée par un séisme le 6 avril dernier, qui avait fait 299 morts, fait parler dans son pays d'origine.

La première dame de France a ainsi été surnommée "Lady Snob" par le quotidien milanais « Il Giornale ». Le journal consacrait, hier avant cette visite, une page à Carla Bruni-Sarkozy, avec un gros plan sur son sac à 30 000 euros. Un article la décrit également «comme une chanteuse qui incarne à la perfection le pire du microcosme idéologico-mondain». Petit détail, le directeur du quotidien est Paolo Berlusconi, le frère de Silvio. Or, les relations sont plutôt fraîches entre Carla et ce dernier.

Carla Bruni-Sarkozy s'était notamment déclarée «heureuse d'être devenue française» après les propos de Silvio Berlusconi concernant Barack Obama, qui venait d'être élu président des Etats-Unis. « Il est jeune, beau et même bronzé », avait souri le "Cavaliere".

leparisien.fr